Commentaire Du Journal Horizons Sur La pi�ce "l'h�tel des jolis r�ves"

 

 

 

ECHO DE PLUMES AU TNA

Lecture de la pi�ce de th��tre �l�h�tel des jolis r�ves�

Le troisi�me �cho de plume saison 2008-2009, accueille l�auteur Abdelah Khammar qui a pr�sent�, dimanche dernier, sa pi�ce th��trale �l�h�tel des jolis r�ves�

 

Les maux sociaux ne cessent de marquer douloureusement notre soci�t�. Il est difficile d'exprimer le malaise que l'on ressent, l'angoisse qui accable. Les mots et les silences disent le mal de la s�paration, de la d�chirure ou de la solitude, la douleur physique ou morale, ou encore le mal-�tre. Un dimanche apr�s-midi litt�raire ou plut�t th��tral au Th��tre National, Mahieddine Bachtarzi (Alger).
Une salle comble en pr�sence de l��crivain Abdellah Khammar, auteur du texte th��tral intitul� �l�h�tel des jolis r�ves� qu�il a achev� au cours de ce mois, des �tudiants de troisi�me ann�e de l�Institut Sup�rieur des M�tiers des Arts de Spectacles et l�Audiovisuel (ISMAS) section �actorat�, Brahim Noual conseiller artistique au TNA et Abderezak Boukeba, en tant que mod�rateur.
    Plusieurs passages des quatre chapitres ont �t� lus par l��crivain lui m�me accompagn� du journaliste et jeune com�dien Brahim Djaballah, qui ne s�est pas content� de lire. Mieux encore, il fera une lecture interpr�t�e. Il faut dire que �a a donn� un cachet plus �attachant� � ce texte de ce troisi�me num�ro saison 2008/2009 de la rencontre �Echo de Plumes�, � l�initiative du Th��tre National.
    L�auteur tente de traiter les soucis des jeunes et les diverses facettes de la soci�t�. D�voilant les pr�occupations des jeunes dans un esprit plus ou moins r�aliste et un �tat de conscience solidaire avec la jeunesse alg�rienne. �La th�matique de ce texte ne vient pas du n�ant. Elle est bas�e sur une �tude profonde et objective de notre soci�t� et plus sp�cialement de sa jeunesse avec ses diff�rentes tranches d'�ge, ses m�tiers. Dans cet �crit, je ne vise pas � combattre les maux sociaux mais � tenter de les att�nuer, explique Abdellah Khammar, avant d�ajouter : �Je me suis fait un devoir d�aborder ce domaine de l��criture de texte dont les sujets ont �t� peu trait�s jusqu�� ce jour�.
    �Derri�re la r�ussite de chaque homme se trouve dans l�ombre l�action d�une femme�, selon une sagesse populaire arabe. A ce sujet, Abdellah Khammar admet que sa s�ur A�cha, ancienne directrice technique � la Biblioth�que Nationale, l�a �norm�ment soutenu dans son parcours artistique. Dans le texte qu�il pr�sente, l�h�tel fait office de d�cor.
    L�h�tel comprend un grand dancing-club, un casino�, illustrant ainsi l�image quotidienne du fl�au des maux sociaux. Ainsi, plus d�une vingtaine de personnages dont sept principaux progressent tout au long de cette �uvre, dans divers environnements d�cal�s les un des autres, allant du conservatisme ou l'insouciance des foyers familiaux, � la rigidit� professionnelle de l'entreprise et passant par les contextes sociaux d'autres cultures. Parmi les personnages, on comptera, Arfane, Makhlouf, Djawhara, Salah, Yasmine et Samir ainsi que d�autres personnages dans d�autres r�les.
    Pour sa part, Brahim Noual dira : �J�ai eu le plaisir de lire le texte de M. Khammar, sachant que c�est son premier �crit dans le registre th��tre. J��tais agr�ablement surpris par son style po�tique dans le domaine de l��crit th��tral. Il ne faut surtout pas omettre que l��crit th��tral est tr�s difficile. Nous avons, r�ellement, fait la d�couverte d�un auteur talentueux�.
    Au cours de cette table ronde, l��crivain a accept� que l�on fasse une traduction en arabe dialectale de son texte qui est r�dig� en expression arabe classique. Abdellah Khammar est auteur de plusieurs romans � savoir : �l�Art d��crire les techniques de la description�, �les techniques de l��tude du roman�, �les tr�sors des r�ves�, �la personnalit�, �les rapports humains�, �les th�mes sociaux�, �les th�mes de la libert� et des droits de l�homme�.                               
    Actuellement, il est en train d��crire un autre roman sur le th�me de la justice, informe-t-il en marge de cette rencontre.


   Mardie 18 Novembre 2008                         No 3541                      Samira Sidhoum